Lire la quatrième de couverture
   Anne Giddey nous convie à découvrir son histoire. Un trajet de vie tourmenté qui l'a amené à transiter par de graves symptômes psychotiques et, comme si cela ne suffisait pas, par la redoutable découverte qu'elle était touchée par la maladie de la sclérose en plaques.
   Le risque autobiographique de tels récits, même s'ils marquent souvent la fin d'un cauchemar par la guérison, est toujours celui de l'ouvrage introspectif autothérapeutique pour l'écrivant mais lourd de noirceur et de drame pour le lecteur. L'écueil aura été magistralement esquivé. Pas d'auto-apitoiement dans le livre d'Anne Giddey. Pas d'invitation à la délectation morbide. Le récit est clair, précis, direct, sans fioriture. Et du coup, Anne réussit à nous accompagner dans son aventure avec une telle distance que, au final, cela fait surgir chez le lecteur une seule question, et en réalité une seule émotion : "Mais comment Anne a-t-elle fait pour survivre à cela ?".
   Merci à Anne Giddey pour son témoignage plein d'espoir et de courage. Anne Giddey réside actuellement à Genève en compagnie de son mari.
Son adresse e-mail :giddey-chr@dplanet.ch
   Donner la mort constitue-t-il un acte qui, en certaines circonstances, est justifiable ? C'est à cette question qu'un vieil homme, s'apprêtant lui-même à commettre un meurtre, tente de répondre . Il découvre ainsi le tragique de son existence, tragique dont on peut peut affirmer avec André Comte-Sponville (la sagesse des Modernes, Robert Laffont, Pocket, 1998, page 175) qu'il " … n'est plus une contradiction à l'intérieur du sacré, ou entre deux sacrés… ", mais " …une contradiction à l'intérieur de l'homme, et entre les hommes, quand le sacré ne répond plus ". C'est dire que l'expérience qu'il est amené à vivre est celle d'une solitude radicale donnant ainsi à son acte un sens dépassant sa propre vie.

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